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Pierre Rossi : Les juifs, l'histoire et l'hébreu Part I

Publié le 07/08/2009 à 16:25 par djamazz
dimanche 26 juillet 2009

Pierre Rossi : Les juifs, l'histoire et l'hébreu Part I

Page 18-19-20

"Une mise au point sur l'hébraisme est ici néçéssaire, car une illusions compliquée d'une perpétuelle prestidigitation étymologique a pu entrainer bien des gens à voir dans les hébreux et dans leur “culture” les ancêtres suprêmes de l'histoire de l'Orient et par là même de la notre. Et tout d'abord il est bon de savoir qu'en dehors des textes bibliques, l'histoire fait sur les hébreux un silence total. Nulle part ni l'archéologie, ni l'épigraphie, ni la statuaire, ne revèlent le moindre vestige hébraique. Sur des milliers de textes cunéiformes ou égyptiens, qui constituent les bibliothèques d'Egypte, de Ras Shamra où de Ninive, pas plus que dans les récits araméens le mot hébreux n'est mentionné; les fameux rois bibliques que sont David, Salomon ne défraient aucunes chroniques. Aucune mention non plus de l'épopée et des batailles liées à un éxode des hébreux. Nulle rupture de civilisation n'est attestée par les fouilles faites en Palestine depuis 1880. Le néant est aussi parfait que définitif. Il ne saurait donc être question d'histoire lorsqu'on ignore les faits, ni de tenter de deviner les évenements lorsqu'on ne possède aucun document. En 1973 a été publiée sous les patronage des autorités israèliennnes une belle édition de l'oeuvre de Flavius Josèphe; l'ouvrage est illustré de reproductions babylonniennes, sumériennes, égyptiennes, hittites...Nul hébraisme là-dedans, pas même dans le texte qui, comme chacun le sait est une traduction du grec. Flavius Josèphe écrivant en grec et parlant araméen ainsi que tous les palestiniens de son époque.
Ajoutons qu'ignorés des Evangiles, les hébreux le sont aussi du Coran qui parlent seuleument des juifs, des Israèlites, où des enfants d'Israèl. En tout cas qu'à chaque fois que figure le mot hébreux dans la littérature arabe, grecque ou latine, il désigne une religion et non pas une nation. Il éxiste bien une épitre aux hébreux mais elle a été rejetée par les éxégetes; d'abord pour des raisons matérielles, la notation “aux hébreux” ayant été ajoutée marginalement; ensuite parce que personne n'était d'accord sur le sens du terme hébreu qui échappe à toute analyse sérieuse. Il nous est actuellement impossible de définir les hébreux ni dans le temps, ni dans l'espace, ni par la sociologie, ni par la conféssion. Et ce n'est pas Flavius Josephe qui nous aidera: Son histoire ancienne des juifs est étonnantes dans ses contes: il place la Chaldée hors de la mésopotamie, faits d'Abraham un roi de Syrie; il signale aussi que les “Samaritains sont hébreux mais pas juifs” (page 361 éditions Lidis 1973). Une certitude en tout cas, l'hébreu n'est pas la langue originelle du judaisme dont l'expréssion vivante et parlé fut d'abord l'araméen, ensuite l'arabe: le judaisme ayant partagé le destin culturel des autres religions egyto-babylonnienne, ophique, chrétienne, ou islamique. .....Par acquit de conscience nous avons relevé les termes relevé les termes donnés comme “hébreux” par les éxégètes chrétiens;....il est anormal que la Révélation conçue pour la prédication et la prière universelle, faite pour la compréhension populaire, soit devenue prisonnière de l'hébreu, écriture sacrée inventée pour une minuscule secte sacerdotale.......La première version de la Bible juive se présente dans un texte grec tel qu'il fut composé à Aléxandrie au III° siècle avant notre ère sous le règne de Ptolomée III, en même temps que furent collationnés les oeuvres homériques, épique, où ésotérique que la tradition nous a transmise à peu prés intacte. L'Egypte est donc la mère de l'ancien Testament..... Comme il fallait s'y attendre l'indicutable originalité du texte grec dit des Septante qui est la source de la tradition juive, gene les hébraisants, qui s'obstinent à n'y voir que la traduction ou l'adaptation d'une première version en langue hébraique. Rien n'est venue jusqu à ce jour confirmer une telle hypothèse. C'est seuleument à partir du III° siècle aprés J-C qu'on se décida à rédiger en hébreu, la tradition juive jusqu'alors formulée en arabo-araméen, on fit appel pour la circonstance, au syriaque tel qu'il est enseigné encore aujourd'hui. Quelques fragments hébraiques figurent bien sur le papyrus Nash remontant au I° siècle avant J-C, mais on en discute encore, et il est probable que les signes sont du néo-phénicien.(Le texte hébraique de la bible juive ne sera fixé que fort tardivement, entre le IX° et le X° siècle de notre ère, par des savants de l'école de Tibériade nommés Massorètes qui utilisèrent quatres sources: le text grec des Septante, la Vulgate latine de saint Jérome, les Targoumimes en araméen, et enfin les éléments syriaques. )"

Publié par hannibal à l'adresse 02:08